Great big beautiful life, Emily Henry.

It occurs to me then that in my effort to be positive, optimistic, and understanding, I might’ve made myself into an unreliable narrator of sorts, someone who can’t easily be trusted not to sugarcoat things.

Margaret Ives, héritière scandaleuse d’une famille non moins scandaleuse, a disparu du radar des tabloïds depuis plusieurs dizaines d’années. Loin de la « great big beautiful life », elle est maintenant octogénaire et prête à raconter sa version de l’histoire : elle cherche son ou sa biographe.
Les finalistes retenus sont Alice Scott, romancière en devenir passionnée par la star depuis l’enfance et le très reconnu Hayden Anderson déjà détenteur d’un prix Pulitzer. Pour les départager, Margaret les accueille sur l’île où elle s’est réfugiée et leur donne tous les deux une période d’essai d’un mois. Elle verrouille le tout avec un accord de confidentialité très détaillé qui leur interdit de parler du projet ensemble.
Mais l’île est petite et les deux auteurs concurrents ne font que se croiser : ils se rendent vite compte que Margaret confie à chacun des éléments très différents de sa vie. Dès lors, comment faire pour raconter son histoire en lui faisant honneur ?

C’est toujours un plaisir de lire Emily Henry : elle sait sacrément y faire en termes de romance et ses personnages d’écrivains sont aussi touchants que séduisants.
Dans ce roman pourtant, j’ai été bien plus intéressée par les aventures de la famille Ives que par l’histoire d’amour entre les deux protagonistes. Leurs relations m’ont semblées un peu fades, trop faciles et convenues.
Je crois que mes préférés de l’autrice sont pour l’instant Beach read et Book lovers