Homesman, Glendon Swarthout.

Traduit de l’américain par Laura Derajinski.

« Il se demanda s’il existait une façon de mesurer la solitude.« 

Dans le grand Ouest américain, au milieu du 19eme siècle, les hivers sont si terribles et l’isolement tellement total que certaines femmes en deviennent folles. Et sur ces terres tout juste colonisées, il n’y a pas d’asile pour les accueillir et les protéger. Lorsque quatre femmes deviennent folles à l’issue d’un de ces hivers, il est convenu qu’elles seront rapatriées vers leur ville et famille d’origine. Il leur faut un convoyeur pour les accompagner durant les cinq semaines de voyage. A la surprise et au soulagement de tous, une jeune femme solitaire et vigoureuse décide de prendre la tête du convoi.
Mary Bee Cuddy, pionnière courageuse et obstinée, s’adjoint les services de Briggs, voleur sans foi ni loi pour les aider dans cette traversée.

Un grand roman sur la face cachée de la conquête de l’Ouest qui s’attache à un personnage de femme forte assez inhabituel.
J’ai beaucoup aimé ce récit, sa simplicité souvent brutale et son réalisme sans eau de rose.
Merci @livreslibres pour cette idée de lecture !