Impossibles adieux, Han Kang.
Traduit du coréen par Pierre Bisiou.
Editions Grasset
« Chaque flocon qui se pose sur l’asphalte semble hésiter un instant. Oui.. bien sûr… Comme le lamento de quelqu’un qui aurait I’habitude de terminer ainsi ses conversations, comme une musique qui approche de son terme et du silence, comme l’extrémité des doigts qui se baissent au lieu de se poser sur l’épaule d’une personne, les flocons entrent en contact avec l’asphalte noir et humide, où ils s’évanouissent sans laisser de trace.«
Appelée en urgence par Inseon son amie de toujours avec qui elle partage silences, conversations et pratiques artistiques, Gyeongha se voit confier une mission essentielle.
Elle doit se rendre sur l’île de Jeju dans le village reculé où habite son amie – partie précipitamment pour être hospitalisée – afin de nourrir son oiseau familier. Alors qu’une tempête de neige s’annonce, Gyeongha part au pays de l’amitié, de la solitude et de la mémoire…
Je finis l’année en vous parlant de ce livre miraculeux et j’en suis heureuse.
Une fois de plus, c’est grâce au bookclub #cemoiscionlit et à l’accompagnement léger et bienveillant d’@palir_au_soleil que cette rencontre a été possible.
Un immense merci aussi @on_ne_lit_pas_a_table_ de m’avoir fait découvrir cette merveille de roman (et une auteure incroyable que je vais continuer à lire).
Il m’est difficile d’en parler tant ce livre m’a touchée.
Je trouve admirable cette façon de partir d’un traumatisme culturel très spécifique et d’en faire une réflexion universelle sans en appauvrir les caractéristiques.
J’ai été émue par la force de cette amitié féminine et par beaucoup d’autres choses encore.
Je n’ai pas fini d’y songer.
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