Indomptée, Glennon Doyle.
Traduit de l’anglais par Delphine Billaut.
Editions Leduc
« Je pensais que le bonheur était un sentiment à ressentir et que la souffrance était une chose à laquelle il fallait remédier, qu’il fallait étouffer, dévier, cacher et ignorer. Je pensais que, quand la vie devenait dure, c’était parce que je m’y étais mal prise quelque part.«
Glennon Doyle est une autrice, conférencière et activiste queer américaine. Elle a publié trois livres dans lesquels elle témoigne de son parcours entre addictions, troubles alimentaires, relations à la religion et sortie de l’hétérosexualité. Elle a fondé il y a plus de 10 ans l’association Together Rising qui récolte de l’argent pour aider les enfants en difficulté dans le monde et leur famille grâce aux contributions de particuliers.
Dans ce texte, elle raconte son émancipation progressive et parfois houleuse des conventions et contraintes transmises par son éducation. Par le partage de son expérience, elle essaie de transmettre à la fois les convictions et les méthodes qui lui ont finalement permis de vivre en étant pleinement elle-même.
Je ne sais plus exactement ce qui m’a amenée à cet ouvrage. Je pense que je l’ai vu associé au « Big Magic » d’Elizabeth Gilbert (que j’ai adoré et qui me porte encore) dans un post Linkedin et mentionné comme un déclencheur.
J’en ressors fascinée par cette capacité qu’on les américain.es à raconter leur histoire selon les codes mi-spirituels mi-pragmatiques de la réalisation de soi. Au gré des pages, j’ai été touchée par l’énergie de l’autrice et sa vulnérabilité.
Pourtant, jamais je n’ai pu me défaire d’une forme de méfiance face à un texte si codifié, si lisse d’une certaine façon.
Et quelques semaines plus tard, je suis bien en peine de dire ce que j’en retiens…