Journal de nage, Chantal Thomas.
« L’été, à Nice, je me réveille en trois fois, une première fois quand j’ouvre les yeux (les chants des oiseaux, à l’aube, ont déjà fissuré l’enclos de mon sommeil), une deuxième avec le café, une troisième, la plus vivifiante, le véritable éveil : quand je plonge la tête dans l’eau.«
Après l’expérience du confinement, le retour à la mer est d’autant plus salvateur qu’attendu par l’auteure. Nager est à chaque fois un plaisir retrouvé et une expérience singulière.
Dans chaque variation se niche la possibilité d’une réflexion, d’une sensation, d’une émotion.
Quel délice que cette lecture !
Elle est tombée à point nommé pour conclure l’été, faire perdurer le goût du temps libre donné au corps comme à l’esprit.
Ce que partage l’auteure est à la fois personnel et universel.
Pour moi cela a été comme un cadeau, la dernière caresse des vacances et une promesse de retrouvailles.