La fille du fermier, Jim Harrison.
Traduit de l’anglais par Brice Mathieussant.
Editions Folio
« Elle croyait percevoir une sorte d’esprit en certaines créatures ou dans certains lieux, mais elle n’était sûre de rien pour les humains qui, selon ses manuels d’histoire, avaient un sombre passé d’assassins.«
Brusquement embarquée dans le Montana par ses parents, une petite fille découvre la solitude et les grands espaces. Elle a pour ami un vieux fermier, son cheval et son chien. Elle grandit en elle-même et se forge un caractère indépendant.
Un événement brutal va faire douloureusement sortir la fille du fermier de l’enfance et basculer dans un désir de vengeance.
Il est difficile de raconter ce qu’il se passe réellement dans ce court roman. Les faits et gestes sont rapportés de façon assez distancée. L’essentiel est ailleurs, probablement dans les mouvements intérieurs d’une femme en devenir.
J’ai beaucoup aimé l’harmonie des paysages et des états d’âme, l’amitié sensuelle et respectueuse avec le vieux fermier, les figures féminines de la tante, l’amie et la mère de l’ami comme autant de piliers.
Une lecture brève et intense que je vous conseille !
Merci à ma sœur pour cet excellent choix 😊
La poésie d’Harrison ici