La rencontre, une philosophie, Charles Pépin.
Allary Editions
« Se rendre disponible à la rencontre, c’est lui ouvrir un espace et lui donner du temps.«
La rencontre – qu’elle soit amicale, professionnelle, familiale, spirituelle ou amoureuse – est une des expériences déterminantes de nos vies. Entre prise de risque et sentiment de vivre plus intensément, elle accompagne notre cheminement personnel. S’appuyant sur son panthéon personnel, mêlant philosophes, artistes et enseignants, il décortique ce qui est à l’œuvre dans une rencontre entre découverte du monde et exploration de soi.
Ayant dit à mon entourage que j’allais animer des cercles de parole autour de la thématique de la Rencontre avec une camarade, je me suis vu conseiller cet ouvrage à plusieurs reprises. J’ai donc suivi les conseils, me disant que j’allais également découvrir Charles Pépin.
Je sors mitigée de cette lecture.
Je n’ai pas eu le sentiment qu’elle m’ait ouvert de nouvelles façons de considérer la/les rencontre.s mais j’ai apprécié certains aspects presque pragmatiques du texte. Par exemple, je retiens les trois conditions propices à la rencontre : sortir de chez soi (au sens littéral), ne rien attendre de précis (se laisser surprendre), tomber le masque (être vulnérable).
J’ai été aussi agacée de n’y trouver quasiment que des références à des penseurs ou artistes masculins alors qu’il me semble qu’il y avait matière à penser à la fois plus large et plus contemporain. Je crois que je suis de moins en moins tolérante avec ce genre de limitation.