La trilogie de Copenhague, Tome 2 : Jeunesse, Tove Ditlevsen.

Jeunesse

Traduit du danois par Christine Berlioz et Laila Flink Thullesen.
Editions Globe

« Je me contente de collectionner les esprits originaux, les gens qui sont différents, les gens particuliers. »

L’autrice quitte l’école à 14 ans : il est temps pour elle de gagner sa vie et d’enfin payer une part du loyer et des dépenses familiales. Ses premiers emplois de domestique se soldent assez vite par des échecs et lorsqu’elle devient enfin sténographe, elle a le sentiment d’avoir échappé au pire. Mais, entre la vacuité du quotidien, les premières rencontres amoureuses et ses aspirations d’écrivaine, rien n’est simple. Sans jamais vraiment d’argent, sans trop d’espace à soi et sans réel soutien moral de son entourage, comment peut-on conquérir la liberté suffisante pour suivre son chemin ?

Si je me suis intéressée à cette deuxième période de la vie de l’autrice je n’ai pas retrouvé ici la verve et la beauté que j’avais tant apprécié dans le premier tome.
Je me suis sentie un peu déboussolée, presque flouée, dans cette lecture que j’ai trouvé beaucoup plus terne.
Je me demande bien comment sera le troisième volume…