L’amour d’une honnête femme, Alice Munro.
Traduit de l’anglais par Geneviève Doze.
Editions Points
« Voyez comme les rêves sont complexes, couche après couche, si bien que la partie dont vous vous souvenez et que vous pouvez formuler avec des mots n’est que la pellicule que vous parvenez à détacher du dessus.«
Ce recueil rassemble huit nouvelles qui observent des femmes aux prises avec leur quotidien souvent banal et s’interrogeant sur leurs aspirations réelles. Toutes ont une part de mystère à révéler que ce soit en quittant leurs enfants, en s’affirmant difficilement comme mère, en aidant pour un avortement, en devenant la garde-malade d’un vieil homme, en s’aventurant dans une maison malfamée…
Le décès de l’autrice m’a donné l’occasion de renouer avec son œuvre : cela n’a pas été simple tant l’écriture m’a semblée dense et alambiquée. (J’avais déjà eu du mal avec son recueil « Les lunes de Jupiter ».) Il y a certains moments fugaces que j’ai beaucoup aimés et qui m’ont saisie – je pense notamment à la nouvelle « Le rêve de ma mère » – mais la majeure partie du recueil m’a laissée de marbre.