Le chant des innocents, Piergiorgio Pulixi.
Traduit de l’italien par Anatole Pons-Reumaux.
Editions Gallmeister
Les uns après les autres, de jeunes collégiens se transforment en assassins vengeurs sans que leur entourage ne comprenne d’où leur vient soudainement cette rage criminelle.
Le commissaire Strega, criminologue de renom suspendu après avoir tué son collègue, tente d’aider l’enquêtrice Teresa Brusca dans ses recherches.
J’ai moins aimé ce roman (lu après L’illusion du mal) dont l’attention me semble plus se porter sur la personnalité du criminologue que sur l’enquête elle-même. Je l’ai trouvé beaucoup plus cliché : le criminologue est torturé, il est très séduisant, son enfance est singulière, il est brillant intellectuellement, aime le jazz et le whisky et a une intuition incroyable.
Il est aussi obsédé par son ex-femme et adopte des comportements pour le moins problématiques.
Même si l’enquête et le sujet de l’adolescence sous influence sont tout à fait intéressants j’ai eu le sentiment qu’ils servaient presque d’excuse pour un portrait psychologique pas si singulier que ça.
J’ai par contre à nouveau apprécié la qualité du rythme installé par l’auteur !