Le dernier jour de la vie antérieure, Andrès Barba.

Le dernier jour de la vie antérieure

Traduit de l’espagnol par François Gaudry.
Editions Bourgois.

« Elle sort de la maison en tremblant. Comme tout est étrange. Les rues. Les personnes. Elle a l’impression de flotter dans quelque chose de dense et de très doux, quand elle ouvre les yeux elle ne voit plus le monde, mais une sorte d’écran distant de quelques centimètres, gélatineux, multicolore, qui couvre toute la surface où porte sa vue. Il y avait longtemps qu’elle ne s’était pas sentie aussi vulnérable.«