Le garçon, Marcus Malte.
Editions Zulma
« Le coeur, fiston. Pas de muscle plus tendre. Une éponge. Il pourrait tout absorber. Il pourrait tout contenir. Et cependant, dit-il, ce qui est plus étonnant encore, c’est que les hommes passent l’essentiel de leur existence à l’endurcir et à l’assécher.«
Dans le sud de la France, un garçon vit au beau milieu de la nature avec sa mère et sans contact aucun avec le reste du monde. Lorsqu’il quitte ce foyer et s’aventure vers l’inconnu, tout est mystère pour lui, tout est à apprendre.
Le langage, le travail, la vie en commun, l’amitié, l’amour, la guerre … il va tenter de les déchiffrer et de les faire siens.
Ce livre fait partie de l’envoi d’anniversaire de la fantastique @juneeatsbooks qui avait également envie de le découvrir. Comme je suis une buse de compétition, je l’ai lue sans elle… je sais, je suis un boulet.
Après quelques semaine et en y repensant, je crois que j’ai fait une overdose avec ce roman. Une overdose de lyrisme, de pages et d’images. J’en ai bien aimé certains passages mais je n’ai globalement pas compris pourquoi un tel volume.
Ça m’a fait penser à de la crème fouettée : c’est beau, c’est bon, jusqu’au moment où c’est juste écœurant.
Je sais que pour beaucoup de personnes il s’agit d’un chef-d’œuvre. Je suis donc plus mesurée.
Comme c’était mon premier livre de cet auteur, sauriez-vous m’indiquer avec quel titre poursuivre ? Histoire que je sache si c’est avec ce roman ou bien avec l’auteur que la rencontre ne se fait pas.