Le Monstre des Hawkline, Richard Brautigan.
Traduit de l’anglais par Michel Doury et Lorraine de la Valdène.
« Un morceau de maison se consumait encore lentement sur la rive du lac. C’était fort étrange. On aurait dit un détail d’une œuvre de Jérôme Bosch s’il avait peint des paysages de western.«
Deux tueurs professionnels sont embauchés par une accorte jeune femme et sa jumelle pour tuer le monstre qui a fait disparaître leur père, un chimiste de qualité.
Une fois qu’on a dit ça on a à la fois tout dit et rien dit 😉 car, une fois de plus, Richard Brautigan joue avec les codes et y ajoute sa délicieuse loufoquerie.
Entre les poncifs du western, du roman noir voire de la science-fiction il glisse son humour, sa poésie et sa mélancolie. Le monstre ici est, dans une logique inversée, la Lumière. Il faut la combattre et ruser avec elle pour échapper à sa violence…
J’ai encore passé un très bon moment de lecture et j’aime de tout mon cœur cet écrivain qui, avec astuce et décalage, propose une vision du monde vivifiante.
Et hop, une nouvelle lecture #cemoiscionlitrichardbrautigan avec le bookclub @palir_au_soleil !