Le palais de glace, Tarjei Vesaas.
Traduit du norvégien par Jean-Baptiste Coursaud.
Actes Sud
« A certains endroits, que l’eau avait abandonnés, l’œuvre, terminée, était brillante et figée. Ailleurs, dans un nuage de vapeur, on voyait l’eau se souder en glace bleu-vert.
Un palais ensorcelé. Il fallait essayer d’y pénétrer si, toutefois, on pouvait trouver une entrée ! On y découvrirait sûrement une quantité de passages et de portails étranges. Il fallait y aller. »
Deux petites filles se découvrent : l’une est une élève enjouée et populaire, l’autre est nouvelle à l’école et se tient à distance du groupe. Après plusieurs semaines d’observation mutuelle, elles passent une fin de journée ensemble qui scelle leur coup de foudre amical.
Au lendemain de cette soirée, l’une des deux décide de faire l’école buissonnière et part seule visiter une cascade gelée : le palais de glace du titre. Cette décision aura des conséquences déterminantes.
Quelle lecture étrange ! J’ai traversé les pages comme en transe, dans un état fiévreux. Je n’ai pas tout compris pendant, je ne comprends toujours pas tout après mais ce palais de glace s’est imprimé dans mon cerveau.
Il cristallise l’étrangeté, l’amour, les promesses qui révèlent autant qu’elles enferment, la mort et ses mystères… et la grande beauté de ce qui nous échappe.
Encore une découverte faite grâce aux ami(e)s du bookclub #cemoiscionlit de @palir_au_soleil ! Je suis ravie d’emprunter des chemins inconnus et parfois escarpés avec vous !
Je connaissais cet auteur par sa poésie que je vous avais présentée ici