Le Ruban, Ito Ogawa.
Traduit du japonais par Myriam Dartois-Ako.
« Je me demande si, par hasard, je ne serais pas moi-même en train de devenir petit à petit un oiseau, et j’en suis toute chamboulée, ça m’effraie un peu, mais en même temps, si je pouvais voler dans le ciel comme les oiseaux, qu’est-ce que ce serait chouette ! Alors, dans ma chambre, un éventail à chaque main, je m’entraîne en catimini à battre des ailes. J’ai l’impression qu’il ne manque pas grand-chose pour que mon corps décolle. Quand je m’imagine en train de voler dans les airs avec Ruban, je souris toute seule.«
Une vieille dame singulière décide un jour de couver et faire éclore des œufs d’oiseaux dans son chignon avec l’aide de sa petite-fille. Un oiseau voit le jour, Ruban. Il incarnera le lien très fort entre ces deux personnes qui l’ont vu naître et deviendra au fil des pages le compagnon ponctuel ou durable de différentes personnes à des moments déterminants de leurs vies.
Il y a beaucoup de douceur et de sensibilité dans ce roman qui mêle avec simplicité les instants de bonheur et les grandes étapes douloureuses de la vie. Transmission, création, pouvoir de l’observation et amour : autant de thèmes abordés d’une plume légère et juste.
Une lecture que je vous recommande chaudement.
Un très grand merci @leslecturesdechoux pour cette belle découverte !