Le tribunal des oiseaux, Agnes Ravatn.

Le tribunal des oiseaux

Traduit du norvégien par Terje Sinding
Actes Sud

« Ici, j’avais tout le nécessaire : la solitude, de longues journées à remplir, des obligations prévisibles et peu nombreuses. J’étais libérée du regard des autres, les rumeurs ne pouvaient plus m’atteindre. Et j’avais un jardin pour moi toute seule.« 

Une jeune citadine fuyant un scandale cherche un emploi qui lui permette d’échapper aux regards tout en gagnant sa vie. Elle répond à une annonce pour être aide à domicile au fin fond d’un fjord norvégien. Une fois sur place, l’employeur se révèle tout sauf un petit vieux mal en point : il s’agit d’un quadragénaire séduisant et mystérieux dont l’épouse s’est absentée.
Dans une maison aux nombreuses portes fermées et un cadre naturel sauvage, la jeune femme va peu à peu tomber sous le charme vénéneux de cet homme dont le mode de vie l’attire autant qu’il l’inquiète.

Bon, alors… comment dire… Je pensais lire un roman psychologique façon Rebecca ou Barbe-Bleue, avec un peu de suspense ou de frisson. J’ai l’impression d’avoir lu un Barbara Cartland en mieux tourné : tout y est mais je n’y crois pas une seconde. Les états d’âme de l’héroïne m’ont vite fait pouffer de rire et j’ai terminé pour vérifier que je connaissais bien la fin depuis le début.
Un flop donc.