Le troisième Reich, Roberto Bolaño.
Traduit de l’espagnol par Robert Amutio.
Editions Bourgois
Fin de l’été sur la Costa Brava. Un jeune allemand passionné de jeux de plateau profite de ses vacances pour écrire enfin sa théorie tactique sur son jeu favori : le Troisième Reich.
Entre plage et beuveries il rencontre aussi des locaux aux surnoms singuliers : le Loup, l’Agneau et le Brûlé.
L’atmosphère estivale change peu à peu alors qu’il se lance dans une partie avec l’un d’entre eux.
Bon, déjà il est impossible de résumer ce texte. Ensuite, ce qui m’a le plus marquée c’est la façon dont Bolaño sait raconter la langueur, l’ennui, l’ambiguïté et les soirées sur le point de mal tourner.
J’ai apprécié de lire ce livre tout en me demandant pourquoi je le lisais. Je me demande encore pourquoi je l’ai lu d’ailleurs. 😅
Je me souviendrai de la description de cette ville de bord de mer en plein été lorsqu’un jour de pluie vient interrompre toutes les activités routinières des touristes.
J’ai replongé dans Bolaño (dont j’avais admiré le pavé 2666) grâce au super bookclub de @palir_au_soleil ! Une excellente compagnie pour déchiffrer les arcanes de cet auteur et s’étonner de son côté cryptique amoureux des listes 😅