L’écharde, Paul Wenz.
« Susie devenait pour lui une écharde avec sa douleur lancinante, sourde, énervante.«
Au tout début du XX ième siècle, John Iredale est responsable d’un domaine de 4000 mètres carrés et d’un grand troupeau au beau milieu du bush australien. Lorsque son cuisinier le quitte, il recrute Susie en tant que gouvernante. Celle-ci ne tarde pas à tomber amoureuse de lui et, cet amour n’étant pas payé de retour, à devenir son pire cauchemar.
Entre le parcours de l’auteur – né à Reims et parti pour l’Australie dans sa jeunesse – et les descriptions incroyables d’une nature sublime et exigeante, ce livre m’a transportée. J’ai aussi beaucoup aimé son ton très simple et son observation précise de la haine et de la jalousie comme des poisons persistants.
