Les cellules buissonnières, Lise Barnéoud.

Editions Premier parallèle

Il y a dans notre corps, que nous pensions avoir sa signature unique, les cellules d’autres personnes.
De nos mères, de nos grands-mères, de nos grands frères ou grandes sœurs et d’autres encore…
Nous sommes littéralement habité.es, tissé.es d’étranger.

Avec un style fluide mêlant explications scientifiques et cas concrets, Lise Barnéoud nous emmène sur les sentiers du micro-chimérisme : la présence chez une personne d’un petit nombre de cellules provenant d’une autre personne et ayant donc un ADN différent du sien.
Sciences en mouvement, questionnements vertigineux, poésie des corps, puissance des écosystèmes – autant de sujets vulgarisés avec adresse.

Ce livre, lu en août, m’a plongée dans un émerveillement qui perdure encore et nourrit ma pensée.
Je suis habituellement assez rétive aux questions scientifiques (mon attention s’éparpille très vite) mais l’écriture de Lise Barnéoud m’a permis de découvrir ce sujet passionnant. J’ai adoré son mélange de sérieux et d’humour, de science et de poésie, de raisonnement et de questionnement.
Si vous voulez ouvrir une nouvelle fenêtre pour nourrir votre imaginaire ou bien si vous avez besoin d’un peu de carburant pour alimenter votre foi en l’interdépendance des êtres, foncez lire ce bouquin !