Editions Autrement

« Dans ces processus obscurs de la pensée, il est difficile d’identifier une linéarité et des repères. Ces questionnements, ces inquiétudes se manifestent avant que je m’en aperçoive, quelque chose commence sans moi.« 

Finalement, on ne sait jamais vraiment où et quand on a commencé… avec un peu de chance, on peut juste dire à partir de quand on se souvient d’avoir commencé (ce qui est terriblement différent quand on y songe).
L’auteure interroge ces moments fugaces où ce qui se tramait apparait soudain de façon lisible, que notre cerveau sait ordonner.
Au gré des références littéraires et philosophiques, elle chemine autour de ces premières fois, les enthousiasmantes comme les pétrifiantes pour nous permettre de nous les approprier à nouveau.

J’ai eu un peu plus de mal à suivre la réflexion de l’auteure cette fois-ci, j’ai parfois décroché entre des références trop pointues pour moi et des affirmations parfois trop évidentes à mon goût.
Je reste très contente de cette lecture, ne serait-ce que parce qu’elle m’a permis de réfléchir à ma propre définition d’un début entre émergence et irruption.

D’autres livres de la même auteure chroniqués ici : Rupture(s), Etre à sa place

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Ju