Les Sœurs de Blackwater, Alyson Hagy.
Traduit de l’anglais par David Fauquemberg.
« C’est tout ce qu’on pouvait faire en écrivant : exposer les conséquences des décisions d’un homme.«
Aux Etats-Unis, en Virginie plus exactement, dans une période étrange d’après crise sanitaire et guerre civile une femme seule subsiste dans la maison qui a aussi été celle de son père et de sa sœur. Elle loge sur son terrain des migrants appelés « Indésirables » et maintient avec difficulté un équilibre fait de menaces et de tractations avec ses voisins les plus proches. Elle tire son pouvoir et sa protection d’un savoir redoutable : elle lit et elle écrit. Elle est ainsi parée de capacités frôlant le surnaturel et rédige pour les autres des mots vitaux, des mots qui les lient à elle par une dette importante.
Un jour, un inconnu arrive à sa porte avec une requête qui va la désorienter et amorcer une transformation radicale.
Ce livre est très étrange et je ne l’ai pas totalement compris. Le texte mêle réalisme, images spirituelles et conte oraux de la région. Il tente de faire sentir la puissance des mots, leurs impacts psychologiques et physiques. L’héroïne est tout à fait singulière mais son mystère me l’a rendue un peu trop lointaine à mon goût.