L’été de la sorcière, Kaho Nashiki.

L'été de la sorcière

Traduit du japonais par Déborah Pierret-Watanabe.
Editions Picquier

« Sa manière de parler – le grand soin, la grande prudence avec lesquels elle choisissait ses mots, comme si elle avait affaire à quelque chose de très fragile – pouvait parfois résonner comme du japonais maladroit, mais elle n’en a pas changé tout au long de sa vie, du moins avec moi….
Il existait une certaine tension entre elle et les mots et elle ne les laissait pas s’écouler en suivant leur cours – non, aucune habitude ne s’est installée entre eux jusqu’à la fin.
« 

Une jeune fille part passer quelques temps chez sa grand-mère pour s’extraire de ses difficultés au collège. Dans une petite maison au beau milieu de la nature et sous la houlette de celle qu’elle appelle la sorcière de l’Ouest, elle va trouver un ancrage essentiel.

Un texte court, bucolique et plein d’esprit. J’ai aimé retrouver une relation forte entre grand-mère et petite-fille comme dans le Livre d’un été de Tove Janson.
Je ne sais pas si je me souviendrai longtemps de ce livre mais il aura été très apaisant de le lire.

Merci @mangez_des_tartes pour cette idée de lecture ! Un peu de douceur dans les trépidations du retour au travail.