Luke and Jon, Robert Williams.
« I painted more. I painted because it made my mind blank. It was like falling asleep. Falling asleep without having to dream about my mum. I painted for hours. When I painted I was empty. It helped.«
Un jeune garçon -Luke- et son père viennent s’installer dans une maison plutôt délabrée dans les collines derrière un petit village anglais paumé. Leur mère et épouse vient de mourir et il leur faut à tous les deux du temps et de l’espace pour s’adapter à cette nouvelle réalité.
Peu après leur arrivée, un jeune garçon malingre et étrangement vêtu -Jon- se présente à leur porte et une amitié singulière débute.
Le récit plein de charme, de profondeur et d’humour est rapporté par Luke, enfant sensible et résolu.
Entre un père éperdu de douleur qui s’enferme dans l’alcool et la sculpture, la beauté vivace de la nature environnante, sa pratique salvatrice de la peinture et son amitié pour ce garçon surprenant, Luke nous embarque dans son enfance en pleine transformation.
J’ai beaucoup aimé ce texte court, positif sans être gnan-gnan, que j’ai trouvé très juste.
Un grand merci @lottesofbooks pour cette belle idée de lecture !