Ma mère, la nuit, Niels Fredrik Dahl.

Traduit du norvégien par Terje Sinding.
Editions Actes Sud

« Je t’ai raconté que je tenais un journal, un journal secret, n’est-ce pas ? dit‑elle. Je l’appelais mon journal de nuit. J’y mettais tout ce qu’il y avait de noir en moi. Je ne réponds pas. Je veux que tu l’aies, insiste-t‑elle.« 

Quelques années avant sa mort, la mère du narrateur – avec qui il entretient des relations difficiles – lui remet son carnet secret. Entre crainte et rejet, ce n’est qu’après le décès de celle-ci et touché par une tristesse qu’il n’avait pas imaginée, qu’il finit par l’ouvrir.
Il y découvre au gré de textes courts et précis, les petites choses que sa mère n’osait pas dire à son psy.
A rebours, et en y mêlant ses souvenirs et ses propres impressions, le fils part à la découverte de la mère…

De ce livre lu début août, il me reste des impressions troubles comme au sortir d’un rêve. Pas de grandes révélations au détour du carnet mais un tas de petites choses qui circulent entre une mère éprouvée par une grave dépression et un fils qui a toujours voulu être ailleurs, comme des éclats de verres qui miroitent dans la pénombre.