Mon père et ma mère, Aharon Appelfeld.
Traduit de l’hébreu par Valerie Zenatti. @valerie_zenatti
Editions Points
« Contrairement au souvenir précis, la réminiscence puise dans le réservoir de visions qui se sont déposées en vous. Vous puisez lentement, comme lorsqu’on remonte un seau du fond d’un puits sombre.«
Été 1938, Europe de l’Est. Le narrateur raconte le « dernier été » au bord de la rivière.
Un été pour observer, par les yeux d’un garçon de dix ans, une société juive entre inquiétude à l’approche de la guerre et insouciance bucolique. Le père et la mère sont si différents et si complémentaires à la fois. Ils servent de repères et d’indicateurs à cet enfant sensible et précoce qui engrange le monde de tous ses sens.
L’auteur mêle à ce récit poignant ses réflexions d’adulte et de romancier pour qui l’enfance est le terreau de toute création.
Quel livre essentiel ! Je crois que cela fait extrêmement longtemps que je n’ai pas été aussi émue par une lecture. J’ai ralenti tant que je pouvais pour que cet été ne finisse jamais, pour que sa clarté et son acuité perdurent. Je n’avais jamais rien lu d’Aharon Appelfeld et c’est comme si son écriture était un pays que je redécouvrais. Il m’est difficile d’en dire plus.
Pour poursuivre ma découverte de cet auteur, que me conseillez-vous ?