Nord, Merethe Lindstrøm.

Nord

Traduit du norvégien par Marina Heide.
Editions Cambourakis.

« Le garçon était perché dans un arbre. Si je l’ai remarqué, c’est parce que je regardais en l’air et non par terre, il m’arrive de trébucher quand je marche, les arbres murmurent ou s’agitent là-haut, vers la lumière, et j’oublie de voir où je mets les pieds.« 

Après une catastrophe dont nous ne connaissons ni l’époque ni la nature, une population inquiète et appauvrie se met en marche vers des territoires plus sereins. Un adolescent de dix-sept ans marche seul, loin des mouvements de foule, en direction du Nord. Epuisé et hagard mais encore capable d’émotions et d’attention, il tombe un jour sur un garçon plus jeune que lui et poursuit son chemin en sa compagnie.

J’ai eu du mal avec cette lecture. L’absence de repère temporel ou géographique m’a d’abord séduite puis m’a lassée. La noirceur du récit et son dépouillement m’ont laissée de marbre alors que j’avais été fascinée par Quelques jours dans l’histoire du silence de la même autrice. C’est un flop, me concernant.
Je lirai Le remplaçant pour poursuivre ma découverte.