Plume
Je continue de jouer avec le #lundipoésie 😊 Je choisis un objet pour vous faire découvrir une ou des poésies à laquelle il est associé dans mon esprit.
Cette semaine, une proposition trilingue autour de la plume avec le retour de l’inébranlable Victor Hugo, les mots poignants d’Emily Dickinson et le questionnement vital de Pablo Neruda.
N’hésitez pas à partager les poèmes qui vous viennent à l’esprit à la lecture de ceux-ci!
Hope is the thing with feathers Emily Dickinson.
“Hope” is the thing with feathers –
That perches in the soul –
And sings the tune without the words –
And never stops – at all –
And sweetest – in the Gale – is heard –
And sore must be the storm –
That could abash the little Bird
That kept so many warm –
I’ve heard it in the chillest land –
And on the strangest Sea –
Yet – never – in Extremity,
It asked a crumb – of me.«
La plume de Satan, Victor Hugo.
« La plume, seul débris qui restât des deux ailes
De l’archange englouti dans les nuits éternelles,
Était toujours au bord du gouffre ténébreux.
Les morts laissent ainsi quelquefois derrière eux
Quelque chose d’eux-même au seuil de la nuit triste,
Sorte de lueur vague et sombre, qui persiste. (…)«
El libro de las preguntas – XXXI, Pablo Neruda.
« (…) A quién le puedo preguntar
Qué vine a hacer en este mundo?
Por qué me muevo sin querer,
Por qué no puedo estar inmóvil?
Por qué voy rodando sin ruedas,
Volando sin alas ni plumas,
Y qué me dio por transmigrar
Si viven en Chile mis huesos?