Propre, Alia Trabucco Zerán.
Traduit de l’espagnol par Anne Plantagenet.
Editions Robert Laffont.
« Cette nuit-là, je n’ai pas réussi à dormir, comme tant d’autres nuits. Je pensais à la petite, à ses ongles, à la maturité soudaine de ce geste, à ses mains dodues et paresseuses, toujours prêtes à être portées à sa bouche, à être détruites par ses dents. Je ne me suis jamais rongé les ongles, ma mère non plus. Pour cela, j’imagine, il faut avoir les mains inoccupées.«