Quand arrive la pénombre, Jaume Cabré
Traduit du catalan par Edmond Raillard.
« (…) parce que les souvenirs ne sont pas éternels, et parce qu’il arrive un moment où, s’il n’y a pas d’amour, c’est fatigant de se souvenir, et les morts dérangent. Et si on n’est pas absolument certain qu’ils sont morts, ils sont plus insupportables qu’un caillou dans la chaussure. »
13 nouvelles ayant survécu aux choix exigeants de leur auteur se retrouvent rassemblées dans ce recueil à l’humour grinçant. Elles évoquent toutes des crimes, souvent largement impunis, et naviguent entre satire politique et ironie profonde. Les textes sont brefs, secs et moqueurs et sont reliés par le fil rouge surprenant d’un tableau de Millet.
J’ai particulièrement aimé « Poldo », « Balle d’argent » et « Moyennant finances » qui m’ont frappées pour leur mélange de cynisme, de satire et de philosophie.
Merci @readreadbird tu m’avais donné envie de le lire avec ta chronique de Janvier dernier 😉