Poèmes d’Israël pour les enfants

Un #lundipoésie enfantin de nouveau avec le recueil « Chaîne d’or, les plus beaux poèmes d’Israël pour enfants, de Bialik à Gefen ». La traduction est de Ziva Avran et Arlette Pierrot et c’est paru chez @editionsmemo.
Je poursuis ma découverte des recueils de poésie disponibles au rayon jeunesse de ma médiathèque et j’en profite pour découvrir une littérature que je connais peu.

Je l’avoue bien volontiers, ce recueil m’a avant tout attirée pour ses dessins et ce sont eux qui m’ont finalement conquise. L’imagination visuelle et l’onirisme de @batiakolton m’ont permis de rentrer dans les poèmes plus facilement.
J’ai beaucoup aimé ce texte de la poétesse Shlomit Cohen-Assif : « Quand je suis triste »

« J’ai dit à maman « Je suis triste! »
« Va arroser les fleurs », a-t-elle répondu.
J’ai arrosé
Mais rien n’a changé,
La tristesse a résisté.

J’ai dit à papa « Je suis triste! »
« Alors chante des chansons » a-t-il répondu.
J’ai chanté
Mais rien n’a changé,
La tristesse a résisté.

J’ai dit à grand-père « Je suis triste! »
Grand-père m’a caressé le cou,
« Raconte-moi ce qui est arrivé, dis-moi tout. »
Et hop ! la tristesse a disparu.
« 

Bonne semaine à tous, avec un peu d’empathie tout va mieux 😉