Étiquette : litterature americaine

Le temps de l’innocence, Édith Wharton.

Traduit de l’anglais par Madeleine Taillandier. « C’est ainsi dans ce vieux New York, où l’on donnait la mort sans effusion de sang; le scandale y était plus à craindre que la maladie, la décence était la forme suprême du courage, tout éclat dénotait un manque d’éducation.«  Dans le New York bourgeois du début du XXème […]

Le passage, Louis Sachar.

Traduit de l’anglais par Jean-François Menard. « Beaucoup de gens ne croient pas aux mauvais sorts. Beaucoup de gens ne croient pas non plus aux lézards à tâches jaunes, mais si l’un d’eux vous mord, il importe peu que vous y ayez cru ou pas.«  Stanley Yelnats est un enfant un peu enrobé, maltraité à l’école […]

Misery, Stephen King.

Traduit de l’américain par William Desmond. « Fous un écrivain à poil, fais le tour de ces cicatrices, et il te racontera en détail l’histoire de la plus petite d’entre elles. Les grandes sont à l’origine de tes romans, pas l’amnésie. C’est tout à fait utile d’avoir un peu de talent pour devenir écrivain, mais la […]

Des raisons de se plaindre, Jeffrey Eugenides.

Traduit de l’anglais par Olivier Deparis. « En mâchant son hamburger, Kendall avait compris que c’était ainsi que les gens parlaient dans le monde réel : ce monde qui était le sien et où paradoxalement il n’était pas encore entré. Dans ce monde-là, il y avait des logiciels sur mesure, des actionnaires qui touchaient des dividendes, […]

Where the dead sit talking, Brandon Hobson.

« The period in my life of which I am about to tell involves a late night in the winter of 1989, when I was fifteen years old and a certain girl died in front of me. Her name was Rosemary Blackwell. It happened when she and I were living with a family in foster care, […]

L’homme sans ombre, Joyce Carol Oates.

Traduit de l’anglais par Claude Seban. « Pour cet homme au cerveau lésé, une grande partie de la vie ordinaire doit être chargée de mystère : où est-il ? Dans quel genre d’endroit ? Qui sont les gens qui l’entourent ? Au-delà de ces perplexités, le mystère plus immense encore de son existence même, de sa […]

Mon territoire, Tess Sharpe.

Traduit de l’anglais par Héloïse Esquier. « La première fois que je vois Papa tuer un homme, j’ai huit ans. Je ne suis pas censée voir ça. Mais les dernières semaines depuis que Maman est morte, chaque fois que Tonton Jake s’absente, je suis complètement livrée à moi-même. » La jeune Harley est la fille d’un Caïd […]

Le tonneau magique, Bernard Malamud.

Traduit de l’anglais par Josée Kamoun.  » Seulement, il avait pris son visage en plein cœur. Elle avait vécu, elle avait voulu vivre – fait plus que vouloir, du reste, peut-être même regrettait-elle la vie qu’elle avait menée. Elle avait profondément souffert, on le lisait au fond de ces yeux qui ne se livraient pas, […]

La neuvième heure, Alice McDermott.

Traduit de l’anglais par Cécile Arnaud. « Mais à cette heure-ci, quand le soleil était de l’or ondoyant sur l’horizon, ou une pêche pâle, ou même seulement, comme maintenant, une perle grise, elle sentait l’haleine chaude de Dieu dans sa nuque. A cette heure, la ville entière avait pour elle l’odeur d’une cathédrale – pierre humide, […]

La poésie d’Anne Sexton

Pour ce #lundipoésie et pour faire vivre #lemoisamericain en poésie, je voulais vous faire connaitre les poèmes d’Anne Sexton. Contemporaine de Sylvia Plath, cette poétesse luttera toute sa vie contre la dépression avant de se suicider à 45 ans. Avant, elle aura deux filles et écrira sans fard sur des sujets féminins alors encore tabous comme la masturbation, les […]