Étiquette : littérature italienne

La septième lune, Piergiorgio Pulixi.

Traduit de l’italien par Anatole Pons-Reumaux.Editions Gallmeister Dans un hôtel luxueux en Sardaigne, le trio d’enquêteurs de choc des précédents épisodes (Eva, Mara & Vito) célèbre la création formelle de leur équipe au sein de l’unité d’enquête sur les crimes en série. Mais le travail n’attend pas et ils sont appelés par une collègue de […]

L’île des âmes, Piergiorgio Pulixi.

Traduit de l’italien par Anatole Pons-Reumaux.Editions Gallmeister « Moi je crois plutôt que l’homicide brise un équilibre vital, et que si cet équilibre n’est pas rétabli d’une manière ou d’une autre, le défaut de justice crée des ondes chaotiques qui se répercutent sur nos vies à tous : policiers et victimes. Le mal qui n’est pas […]

L’illusion du mal, Piergiorgio Pulixi.

Traduit de l’italien par Anatole Pons-Reumaux.Editions Gallmeister « La haine est comme un orchestre. Elle a besoin de quelqu’un qui la dirige, qui fait monter la tension et la cadence, pour laisser ensuite exploser toute cette impétuosité dans une chevauchée majestueuse.«  Dans toute l’Italie, des téléphones portables reçoivent simultanément une même vidéo. On y voit un […]

La librairie sur la colline, Alba Donati.

Traduit de l’italien par Nathalie Bauer.Editions Globe « Les choses possèdent leurs propres jambes, un parcours un chemin parallèle dans un lieu intérieur dont nous ignorons l’emplacement, puis toquent brusquement : nous voici, nous sommes tes idées, prêtes à être écoutées. L’idée de la librairie était certainement tapie dans les replis de ce lieu sombre et […]

Le sentier des nids d’araignées, Italo Calvino.

Traduit de l’italien par Roland Stragliati.Editions Folio « Oui, il aimerait bien aller avec une bande de copains, alors; des copains auxquels il montrerait l’endroit où les araignées font leur nid; des copains avec lesquels il se bagarrerait dans le fossé à grands coups de cannes de roseau. Mais les autres gamins n’aiment pas Pino: c’est […]

Le chevalier inexistant, Italo Calvino.

Le chevalier inexistant, Italo Calvino.Traduit de l’italien par Martin Rueff.Editions Folio « Désormais, il ne se laisserait pas impressionner par les cuirasses et les heaumes empanachés ; il savait que, derrière ces bureaux, les armures abritaient de petits bonhommes rabougris et poussiéreux. Et encore, Dieu merci, quand il y avait quelqu’un dedans ! » Sous son armure […]

La Storia, Elsa Morante.

Traduit de l’italien par Michel Arnaud.Editions Folio « De fait, c’était vraiment un mascolillo, c’est-à-dire un petit gars, mais minuscule à la vérité. C’était un bébé si petit qu’il tenait à l’aise sur les deux mains de la sage-femme, comme dans une corbeille. Et après s’être affirmé dans cette héroïque entreprise de venir au monde en […]

Le Christ s’est arrêté à Eboli, Carlo Levi.

Traduit de l’italien par Jeanne Modigliani.Editions Folio « De la maison du mort me parviennent les cris des femmes. Un bruit indistinct tourne en grands cercles autour de moi et, au-delà, le silence est profond. J’ai l’impression d’être tombé du ciel, comme une pierre dans un étang.«  En 1935, à cause de ses activités anti-fascistes, l’auteur […]

Le colibri, Sandro Veronesi.

Traduit de l’italien par Dominique Vittoz.Editions Grasset « Le fait est qu’on comprend sans mal que le mouvement obéit à un motif alors qu’il est plus difficile de saisir qu’il en va de même pour l’immobilité.«  Ophtalmologue quadragénaire et bon père de famille italien, Marco Carrera a tout d’un homme sans histoire. Et pourtant … Il […]

La petite lumière, Antonio Moresco.

Traduit de l’italien par Laurent Lombard.Editions Verdier « Le soleil vient tout juste de s’effacer derrière la ligne de crête. La lumière s’éteint. En ce moment, je suis assis à quelques mètres de ma petite maison, face à un abrupt végétal. Je regarde le monde sur le point d’être englouti par l’obscurité. Mon corps est immobile […]

Dissipatio HG, Guido Morselli.

Traduit de l’italien par Muriel Morelli.Editions Rivages Un misanthrope se retire du monde, loin des turpitudes de Chrysopolis (la ville de l’or), et vit à l’écart de ses congénères dans les montagnes suisses. Les quelques échanges restant avec un couple de paysans et son dégoût global pour l’espèce humaine l’amènent à organiser son suicide. Prêt […]

Pereira prétend, Antonio Tabucchi.

Traduit de l’italien par Bernard Comment.@editionsfolio « Il passa ainsi une bonne partie de l’après-midi, songeant à son enfance, mais c’est une chose dont Pereira ne veut pas parler, car cela n’a rien à voir avec cette histoire, prétend-il.«  Dans le Portugal salazariste, un journaliste rêveur, un peu trop enrobé, cardiaque, veuf et vieillissant se voit […]

Quelques mots d’Umberto Saba

Allez, il ne faut pas mollir et en ce #lundipoésie je vous propose les mots toujours justes d’Umberto Saba (dans son recueil bilingue « Choses dernières » chez @ypsilonediteur ).La poésie est une force. Travail« AutrefoisMa vie était facile. La terreMe donnait fleurs, fruits en abondance. Aujourd’hui je défriche un terrain sec et dur.Ma bêcheSe heurte à des pierres, à des ronces. […]

Borgo Vecchio, Giosuè Calaciura.

Borgo Vecchio, Giosuè Calaciura.Traduit de l’italien par Lise Chapuis.Editions Noir sur Blanc « Mais le jour où naquit Mimmo, la brume avait la consistance des contes. C’est ce que lui avait raconté sa mère. » Coincé entre la ville et sa richesse hostile et la mer sur laquelle on ne peut s’échapper, le Borgo Vecchio est un […]

Le tram de Noël, Giosuè Calaciura.

Traduit de l’italien par Lise Chapuis.Les éditions Noir sur Blanc « Quand le tramway passa, ces étincelles inattendues et festives apparurent comme la queue lumineuse d’une comète – si basse, si rasante, si peu cosmique, si humaine -, et ils décidèrent que cette nuit-là était celle qu’ils attendaient dans le silence de leurs logements pollué par […]

Le jardin des Finzi-Contini, Giorgio Bassani.

Traduit de l’italien par Michel Arnaud.Editions Folio « Je ne disposais pas de ce goût instinctif pour les choses qui caractérise les gens normaux. … Ce qui comptait c’était, plus que la possession des choses, le souvenir qu’on avait d’elles, le souvenir en face duquel toute possession ne peut, en soi, apparaître que décevante, banale, insuffisante…. […]

Aller simple, Erri de Luca

Un #lundipoésie avec les mots d’Erri de Luca dans son recueil Aller simple, en version bilingue et traduit de l’italien par Danièle Varlin.Editions Gallimard Des textes assez mélancoliques, parfois même un peu amers, dont la simplicité et l’acuité sont touchantes.Je vous partage le poème Deux. « Quand nous serons deux nous serons veille et sommeil,nous plongerons dans la […]

Ancestrale, poèmes de Goliarda Sapienza.

Un #lundipoésie italien et féminin avec le tout nouveau recueil rassemblant les premiers écrits de Goliarda Sapienza : Ancestrale. Des poèmes des années 50 , publié en édition bilingue par @le.tripode et traduit par Nathalie Castagné. Depuis un mois que ce livre est sorti je lui tourne autour, un peu effarouchée par son prix. Et puis, mon anniversaire et […]

Les mots de Cesare Pavese

Un #lundipoésie italien à nouveau avec un texte extrait d’un livre que je vous ai déjà présenté et que j’aime beaucoup de Cesare Pavese. Ce coup-ci, le poème provient de la section « Travailler fatigue ». J’ai choisi de vous présenter « Maternité » mais les textes se répondent beaucoup dans ce recueil et je vous conseille de le feuilleter ! […]

Choses dernières, Umberto Saba.

Un #lundipoésie profond, charmeur et mélancolique avec les poèmes d’Umberto Saba dans le très beau recueil bilingue « Choses Dernières » paru chez Ypsilon et traduit par Bernard Simeone. Ce poète juif italien a une histoire personnelle intense et douloureuse qui nourrit son attention à la beauté du monde. Entre une enfance marquée par l’absence de son père et […]

Portrait de femme : Raffaella

Aujourd’hui, j’ai le plaisir d’accueillir @lucioleetfeufollet pour un sixième #portraitsdefemme partagé!Elle a choisi de nous parler de Raffaella, une des héroïnes de la saga d’Elena Ferrante : « L’amie prodigieuse ». Ce roman retrace les vies parallèles et l’amitié d’Elena et Raffaella, de leur enfance à leurs soixante ans dans l’Italie de la fin du vingtième siècle. Tandis qu’Elena cherche à […]

Portrait de femme : Modesta

Quatrième portrait de femmes de fiction qui m’ont nourrie : un personnage énergique et insubmersible dont le destin m’a fait perdre le fil du temps pour mon plus grand plaisir, Modesta l’héroïne L’art de la Joie de Goliarda Sapienza. Modesta est une toute jeune fille sicilienne dont pauvreté et le fait d’être née femme l’oriente […]

Je reste ici, Marco Balzano.

Traduit de l’italien par Nathalie Bauer.  « Je pensais, pour ma part, qu’il n’y avait pas de plus grand savoir que les mots, en particulier pour une femme. Evénements, histoires, rêveries, il importait d’en être affamé et de les conserver pour les moments où la vie s’obscurcit ou se dépouille. Je croyais que les mots pouvaient me sauver. »  Un paisible […]

3ème voyage de juillet…

C’est parti pour le #juilletjevoyageenlivres ! Je suis ravie d’apporter ma contribution pour la troisième année consécutive à cette belle idée @riendetelque 😊  Et, pour changer un peu, au lieu de vous présenter un pays je vais plutôt vous présenter un lieu, une atmosphère spécifique : des livres se passant sur une île !  J’ai choisi […]

Mr Gwyn, Alessandro Barrico.

Traduit de l’italien par Lise Caillat. « Il n’avait jamais imaginé qu’un portrait puisse être une manière de reconduire quelqu’un chez lui, justement, il avait toujours cru que c’était le contraire, on faisait des portraits pour afficher une fausse identité, et la rendre comme vraie, évidemment. Qui accepterait de payer pour se faire démasquer par un […]

Ouvre les yeux, Matteo Righetto.

Traduit de l’italien par Anne-Laure Gonin-Marquer « Tu imagineras vos deux silhouettes, toutes petites, infimes et inutiles dans cette beauté majestueuse et infinie. Tu imagineras vous découvrir et vous apercevoir, réfugiés dans le ventre de cette montagne, loin de tout. Tu ressentiras le poids et l’ivresse de votre solitude ; tu sentiras que vous êtes êtes […]

Les poèmes de Primo Levi

Un #lundipoésie très fort avec les mots de Primo Levi dont j’aime énormément la poésie.Ce recueil, « A une heure incertaine », rassemble ses textes poétiques de début 1943 juste avant son arrestation et sa déportation à Auschwitz à 24 ans jusqu’à la fin janvier 1987 peu de temps avant sa mort.Vous y retrouverez le fameux « Si c’est un […]

Dévorer le ciel, Paolo Giordano.

Traduit de l’italien par Nathalie Bauer. « A ce moment là, j’ai ressenti l’amour démesuré qu’il éprouvait. Ça ne concernait pas seulement les arbres, ça concernait tout et tout le monde, et ça l’empêchait de respirer, ça l’étouffait.«  Une jeune fille observe une nuit trois adolescents prendre un bain de minuit illicite dans sa piscine. Ils […]

Un poème d’Erri de Luca

// EN VACANCES // Aujourd’hui j’ai envie de partager avec vous un poème d’Erri de Luca que j’ai découvert, encore une fois, lors mon initiation à la bibliothérapie (une formation nourrissante de bien des façons 😊). Il s’agit du poème qui ouvre le recueil de nouvelles « Le contraire de un ». « En toi j’ai été albumen, […]

Les villes invisibles, Italo Calvino.

// EN VACANCES // Traduit de l’italien par Jean Thibaudeau. « Je compris que je devais me libérer des images qui jusqu’ici avaient annoncé les choses que je cherchais : seulement alors je réussirais à comprendre le langage d’Ipazie.À présent il suffit que j’entende le hennissement des chevaux et le claquement des fouets pour que me […]

Ailleurs, Dario Franceschini.

Traduit de l’italien par Chantal Moiroud..« Croyez-moi, poursuivit-il, l’endroit où on meurt est beaucoup plus important que celui où on naît. C’est stupide de traîner toute sa vie durant, sur nos papiers, dans notre biographie, comme signe distinctif, et jusque sur nos pierres tombales, le lieu où nous sommes nés. Tout le monde s’en moque ! […]

Le garçon sauvage, Paolo Cognetti.

Traduit de l’italien par Anita Rochedy. « Si une maison a pour vocation d’être habitée, peut-être éprouvait-elle une joie tout à elle de voir à nouveau quelqu’un aller et venir avec du bois, faire du feu dans la cheminée, allumer le poêle, se laver les mains dans la cuisine. Ainsi, cette eau de neige et de […]

L’art de la joie, Goliarda Sapienza.

Traduit de l’italien par Nathalie Castagne. « Il est temps de se remuer, de lutter de tous ses muscles et de toutes ses pensées dans cette partie d’échecs avec la Certa qui attend. Et chaque année volée, gagnée, chaque heure arrachée à l’échiquier du temps, devient éternelle dans cette partie finale. Réfléchis, Modesta, peut-être que vieillir […]

Les certitudes du doute, Goliarda Sapienza.

« Toutes les fois que je me suis trouvée dehors à l’aube, à épier le sommeil de la ville, j’ai eu l’impression que, plus que se reposer, ces pauvres êtres assiégés s’obligeaient à fermer les yeux pour rassembler comme ils le peuvent le minimum de forces voulues pour être en état, le lendemain matin, de reprendre […]

L’université de Rebibbia, Goliarda Sapienza.

« Je n’ai pas faim, et en m’appuyant au montant de la porte je décide d’entrer dans ma cage le plus tard possible : c’est une règle générale, dans la vie, quand on tombe dans la misère, il serait plus intelligent de ne pas accepter les invitations de personnes riches… Sur le moment on dirait un […]

Le fil d’une vie, Goliarda Sapienza.

« L’un des premiers mensonges, sur lesquels j’ai buté en tombant du chou fut de croire que les sept personnes, garçons et filles, qui dormaient, s’agitaient, mangeaient, baillaient sous notre toit, étaient tous mes frères et soeurs ; que tout le monde m’aimait beaucoup; que mon père etait sicilien et ma mère lombarde.«  Ce livre rassemble […]

Poupée volée, Elena Ferrante.

« J’allais comme une femme qui est en train de conquérir son existence et éprouve une foule de sentiments simultanés, parmi lesquels un manque insupportable.«  Une femme vole la poupée d’une petite fille sur la plage. Cette transgression sans remord initie alors une introspection autour des thèmes de la maternité et de l’indépendance. Je n’avais jamais […]

L’amant sans domicile fixe, Fruttero et Lucentini.

Mon #livredéterminant du dimanche : L’amant sans domicile fixe, Fruttero et Lucentini. « Même si, il est honnête de le dire, je ne pensais pas même fugacement à Mr Silvera, et la chose me semble invraisemblable, impardonnable, maintenant que, de ces heures sans histoire (sans moi!), je voudrais tout savoir, fragment par fragment, instant après instant.«  La rencontre […]