Étiquette : littérature italienne

Mr Gwyn, Alessandro Barrico.

Traduit de l’italien par Lise Caillat. « Il n’avait jamais imaginé qu’un portrait puisse être une manière de reconduire quelqu’un chez lui, justement, il avait toujours cru que c’était le contraire, on faisait des portraits pour afficher une fausse identité, et la rendre comme vraie, évidemment. Qui accepterait de payer pour se faire démasquer par un […]

Ouvre les yeux, Matteo Righetto.

Traduit de l’italien par Anne-Laure Gonin-Marquer « Tu imagineras vos deux silhouettes, toutes petites, infimes et inutiles dans cette beauté majestueuse et infinie. Tu imagineras vous découvrir et vous apercevoir, réfugiés dans le ventre de cette montagne, loin de tout. Tu ressentiras le poids et l’ivresse de votre solitude ; tu sentiras que vous êtes êtes […]

Les poèmes de Primo Levi

Un #lundipoésie très fort avec les mots de Primo Levi dont j’aime énormément la poésie.Ce recueil, « A une heure incertaine », rassemble ses textes poétiques de début 1943 juste avant son arrestation et sa déportation à Auschwitz à 24 ans jusqu’à la fin janvier 1987 peu de temps avant sa mort.Vous y retrouverez le fameux « Si c’est un […]

Dévorer le ciel, Paolo Giordano.

Traduit de l’italien par Nathalie Bauer. « A ce moment là, j’ai ressenti l’amour démesuré qu’il éprouvait. Ça ne concernait pas seulement les arbres, ça concernait tout et tout le monde, et ça l’empêchait de respirer, ça l’étouffait.«  Une jeune fille observe une nuit trois adolescents prendre un bain de minuit illicite dans sa piscine. Ils […]

Un poème d’Erri de Luca

// EN VACANCES // Aujourd’hui j’ai envie de partager avec vous un poème d’Erri de Luca que j’ai découvert, encore une fois, lors mon initiation à la bibliothérapie (une formation nourrissante de bien des façons 😊). Il s’agit du poème qui ouvre le recueil de nouvelles « Le contraire de un ». « En toi j’ai été albumen, […]

Les villes invisibles, Italo Calvino.

// EN VACANCES // Traduit de l’italien par Jean Thibaudeau. « Je compris que je devais me libérer des images qui jusqu’ici avaient annoncé les choses que je cherchais : seulement alors je réussirais à comprendre le langage d’Ipazie.À présent il suffit que j’entende le hennissement des chevaux et le claquement des fouets pour que me […]

Ailleurs, Dario Franceschini.

Traduit de l’italien par Chantal Moiroud..« Croyez-moi, poursuivit-il, l’endroit où on meurt est beaucoup plus important que celui où on naît. C’est stupide de traîner toute sa vie durant, sur nos papiers, dans notre biographie, comme signe distinctif, et jusque sur nos pierres tombales, le lieu où nous sommes nés. Tout le monde s’en moque ! […]

Le garçon sauvage, Paolo Cognetti.

Traduit de l’italien par Anita Rochedy. « Si une maison a pour vocation d’être habitée, peut-être éprouvait-elle une joie tout à elle de voir à nouveau quelqu’un aller et venir avec du bois, faire du feu dans la cheminée, allumer le poêle, se laver les mains dans la cuisine. Ainsi, cette eau de neige et de […]

L’art de la joie, Goliarda Sapienza.

Traduit de l’italien par Nathalie Castagne. « Il est temps de se remuer, de lutter de tous ses muscles et de toutes ses pensées dans cette partie d’échecs avec la Certa qui attend. Et chaque année volée, gagnée, chaque heure arrachée à l’échiquier du temps, devient éternelle dans cette partie finale. Réfléchis, Modesta, peut-être que vieillir […]

Les certitudes du doute, Goliarda Sapienza.

« Toutes les fois que je me suis trouvée dehors à l’aube, à épier le sommeil de la ville, j’ai eu l’impression que, plus que se reposer, ces pauvres êtres assiégés s’obligeaient à fermer les yeux pour rassembler comme ils le peuvent le minimum de forces voulues pour être en état, le lendemain matin, de reprendre […]