Étiquette : Women voices

Le journal de ma disparition, Camilla Grebe.

Traduit du suédois par Anna Postel. « Ici toute douilletterie est bannie. Vous n’avez pas le droit de vous plaindre du village ou de suggérer que vous aimeriez vivre ailleurs, par exemple à Stockholm, surtout pas à Stockholm. Si cette pensée a le malheur de vous traverser, gardez-la pour vous à moins que vous ne vouliez […]

La neuvième heure, Alice McDermott.

Traduit de l’anglais par Cécile Arnaud. « Mais à cette heure-ci, quand le soleil était de l’or ondoyant sur l’horizon, ou une pêche pâle, ou même seulement, comme maintenant, une perle grise, elle sentait l’haleine chaude de Dieu dans sa nuque. A cette heure, la ville entière avait pour elle l’odeur d’une cathédrale – pierre humide, […]

L’une rêve, l’autre pas, Nancy Kress.

Traduit de l’américain par Claire Michel. « Il n’y a que cet arbre qui puisse faire cette sorte de fleur merveilleuse. Cette plante accrochée là-haut ne le peut pas, et celles-là non plus. Seulement cet arbre. Par conséquent la chose la plus importante du monde pour cet arbre est de faire pousser cette fleur. » Dans un […]

Un mariage américain, Tayari Jones

Traduit de l’anglais par Karine Lalechère. « Malgré tout, quand on parle de chez soi, on ne pense pas à l’endroit où on a atterri. On pense à l’endroit d’où on a décollé. On ne choisit pas plus d’où on vient qu’on ne choisit sa famille. Au poker, on reçoit cinq cartes. Il y en a […]

Eat, pray, love, Elisabeth Gilbert

« Deep grief sometimes is almost like a specific location, a coordinate on a map of time. When you are standing in that forest of sorrow, you cannot imagine that you could ever find your way to a better place. But if someone can assure you that they themselves have stood in that same place, and […]

Les lunes de Jupiter, Alice Munro.

Traduit de l’anglais par Colette Tonge. « Quand on commence réellement à lâcher prise, voici ce qui se passe : d’abord une petite douleur furtive, qui vous étreint là où vous ne l’attendez pas ; ensuite, une sensation de légèreté. Ce n’est pas un simple soulagement. Il y entre un étrange plaisir, sans méchanceté ni masochisme, […]

La séquestrée, Charlotte Perkins Gilman.

Traduit de l’anglais par Diane de Margerie. « Si un médecin de haut niveau, votre propre mari qui plus est, se porte garant auprès des amis et des membres de la famille que vous n’avez rien – tout juste une simple dépression passagère, un léger penchant à l’hystérie – que peut-on faire ?«  Une jeune accouchée […]