Tempête sur Kinlochleven, Peter May.
Traduit de l’anglais par Ariane Bataille.
Editions du Rouergue.
« La boisson ne procurait pas réellement d’évasion, il le savait. Il avait appris depuis longtemps que quelle que soit la quantité d’alcool absorbée, ce qui poussait à se réfugier dans la boisson était toujours là le lendemain matin quand on se réveillait avec une migraine atroce et la bouche tellement sèche qu’il fallait faire un effort pour décoller la langue du palais. Mais, comme aimait le répéter son vieux professeur d’histoire, la seule chose que nous enseigne l’Histoire c’est qu’on ne tire jamais aucune leçon de l’Histoire.«
Vieux flic solitaire, veuf et n’ayant plus que six mois à vivre, Cameron Brodie quitte Glasgow pour les Highlands. Les dérèglements climatiques ont fait de ce coin du pays une zone polaire et on vient d’y retrouver le cadavre d’un journaliste d’investigation. C’est aussi l’endroit où vit la fille de Cameron, Addie, à qui il n’a plus parlé depuis dix ans.
J’ai vraiment trouvé cette lecture fade et convenue. Tous les truismes y sont, environnementaux comme sentimentaux. Je crois que je n’en peux plus de ce style de polar qui croit qu’en choisissant un thème environnemental, l’intrigue sera « moderne ».
(Les premiers titres de l’auteur : L’île des chasseurs d’oiseaux, L’homme de Lewis, Le braconnier du lac perdu, lus il y a dix ans m’avaient semblé bien plus sincères.)