Une apologie des oisifs, Robert Louis Stevenson.

Une apologie des oisifs

Traduit de l’anglais par Laili Dor et Mélisandre Fitzsimons.
Editions Allia.

« Qui plus est, l’oisif possède une autre qualité, plus importante que toutes celles dont je viens de parler, à savoir la sagesse. Celui qui a contemplé à loisir la satisfaction puérile avec laquelle les autres vaquent à leurs menues activités aura pour les siennes propres une indulgence nettement ironique. Il ne rejoindra pas le chœur des dogmatiques. Il fera preuve de la plus grande tolérance envers toutes sortes de gens et d’opinions. »

Un court texte publié en 1877 pour pointer du doigt la frénésie et la vacuité des dérives d’une société industrielle où tout tend vers l’efficacité, l’utilité et la performance.
Pas si étonnant venant d’un Ecossais, fils d’ingénieur, promis dès l’enfance malgré une santé défaillante à suivre les traces de son père, qui choisit dès l’adolescence l’écriture, l’athéisme et la vie de bohème !

Un plaisir d’impertinence qui annonce l’Eloge de l’Oisiveté de Bertrand Russell.