Une poignée de vie, Marlen Haushofer.
Traduit de l’allemand par Jacqueline Chambon.
« Elle avait un jour choisi la liberté, la froideur et l’indépendance, et cependant toute sa vie elle avait soupiré après la tendresse, la chaleur et la sécurité. Connaître cette ambivalence ne lui avait pas permis de la dépasser.«
Une femme que tout le monde croit morte revient incognito dans la maison qu’elle a habité avec sa famille. Elle se fait passer pour une acheteuse potentielle et passe la nuit dans la chambre d’ami à compulser de vieilles photos qui lui font remonter le temps jusqu’à l’enfance. Elle évoque les étapes décisives de sa vie et explore le sentiment constant qu’elle a eu d’être nocive à son entourage, incapable qu’elle se sentait de répondre de façon appropriée aux sentiments qu’elle suscitait.
C’est un portrait de femme à vif, coincée entre solitude et besoin essentiel de liberté, prête à abandonner son mari et son fils pour s’assurer d’être vivante et indépendante mais toujours torturée par des sentiments complexes qu’elle ne sait pas ou ne veut pas résoudre.
Mais… je me suis terriblement ennuyée et je n’ai pas réussi à m’intéresser aux hésitations perpétuelles de cette femme et à son incapacité à nouer des relations chaleureuses. Un texte trop cérébral, trop froid pour moi.