Dear Edward, Ann Napolitano.
« “Why is it,” an old news anchor growls, “that out of all the terrible news in this terrible world, we care so much about this one downed plane and this one little boy?”
Edward a 11 ans quand l’avion qui l’emmenait avec sa famille en Californie se crashe.
Il y a 191 morts; il est l’unique survivant.
Le roman raconte de façon intercalée les petites histoires de ce vol, les individus et leurs singularités et la vie d’Edward après cette catastrophe.
Bien sûr avec une telle amorce, le livre est poignant mais – et c’est important – il n’est jamais tire-larmes ni sensationnaliste. Il s’agit somme toute d’un roman d’apprentissage avec un point de départ extrême. On suit cet enfant perdu dans son deuil bien sûr mais aussi son adolescence singulière et ses relations avec son entourage.
J’ai bien aimé ce livre qui se lit très facilement et dont les personnages sont très attachants.
Il a parfois un petit côté conseil en développement personnel très américain qui a pu me faire sourire mais c’est parce que je suis assez allergique à cette tonalité 😉 rien de grave.
Le livre est à paraître en français, normalement en Mai prochain, sous le titre « N’oublie pas de vivre » @pressesdelacite
J’en ai entendu parler effectivement
ah les Américains et leur morale (et leur hypocrisie)
j’ai vu un documentaire sur cette jeune fille néerlandaise, seule survivante d’un crash aérien au Pérou et qui avait survécu ensuite seule dans la jungle amazonienne pendant 18 jours (une chance : ses parents étaient biologistes et ils vivaient au Pérou et allaient souvent dans la jungle)
elle a oublié le crash (sa mère est morte) et n’a pas trop souffert de cet évènement mais c’est quand même fou !
Ce n’est pas tellement moralisateur mais plutôt une tendance à faire dire des répliques un peu sentencieuses à certains personnages et à ensuite insister sur le fait que celui qui les entend est profondément marqué par cette phrase… le procédé est un peu lourdingue.
Il suffirait de juste dire la phrase sans faire les sous-titres du type « attation ! c’est important ce que la dame dit » 😉
ah oui, comme je déteste lorsque l’auteur nous explique ce le personnage ressent (il est triste) au lieu de nous dire : il n’a plus d’appétit..