Future home of the living god, Louise Erdrich.
“The first thing that happens at the end of the world is that we don’t know what is happening.”
Dans un monde où l’évolution a fait demi-tour (les êtres vivants qui naissent redevenant en quelque sorte la version antérieure de leur développement) les femmes enceintes sont surveillées et capturées pour comprendre et maîtriser ce qui est vécu comme un cataclysme.
Cedar Hawk Songmaker, 26 ans est une jeune femme amérindienne adoptée par des Américains libéraux. Elle est enceinte et le roman est le journal qu’elle écrit à l’enfant qu’elle porte. Sentiments contradictoires, fuite, planque, capture, résistance, retours aux origines et à la famille se mêlent à ses réflexions sur l’enfant à venir.
Louise Erdrich + dystopie + féminisme : c’était le combo idéal pour moi ! Il promettait passions et réflexions dans une langue que j’aime beaucoup.
Du coup, j’ai été très déçue par ce roman qui passe son temps à survoler des idées et ne se lance jamais vraiment totalement. Une grande frustration car tout était là et j’ai l’impression que l’auteure s’est laissé aller à un exercice de style opportuniste sans y mettre son âme.
J’avais très envie de lui écrire pour qu’elle reprenne ce roman et en fasse le coup de poing qu’il aurait pu être! 🙂