Le sillage de l’oubli, Bruce Machart.
Traduit de l’américain par Marc Amfreville.
« – Ah oui? Je suppose que dans le malheur, on doit aimer être entouré.
Henry fit passer sa langue derrière sa lèvre, si bien que Karel eut un instant l’impression que sa moustache avait pris vie et qu’elle s’apprêtait à ramper sur son visage.
– Je crois pas. Je crois que dans le malheur, on n’aime plus rien. »
Texas, 1895 : quatre frères et leur père. La mère est morte en mettant au monde le dernier fils. Une vie âpre et brutale où les chevaux et la course sont le seul lieu d’expression des émotions. Un pari du père aura raison des liens fraternels.
Au beau milieu du désastre Karel, le dernier fils, voit l’amour s’échapper une deuxième fois. Il lui faudra conquérir sa place et se forger sa propre vision du monde et de la famille pour peut-être s’apaiser.
Un roman magistral qui va m’accompagner durablement et que je vais certainement beaucoup offrir.
Un cadeau merveilleux de @theflyingelectra !
J’ai été emportée par tout : les paysages, les personnages, les relations homme/nature, l’histoire, les tempéraments et l’écriture.
Comment ça je m’emballe ? Lisez-le donc !