Dans la maison du père, Yanick Lahens.
« Nous étions au début des années quarante. Et je ne soupçonnais pas les difficultés auxquelles j’aurais à faire face. Car une chose était d’esquisser des postures de ballet dans les salons de cette île tropicale et une autre de danser, ahurie, ivre ou violente, le yanvalou, le nago, le banda ou le pétro. »
Un roman singulier raconté à la première personne. Le roman d’apprentissage d’une jeune femme haïtienne, Alice, qui découvre les joies de la danse et comprend peu à peu que danser est alors un acte politique.
Danses traditionnelles, lutte des classes, journées révolutionnaires : la grande Histoire et l’histoire personnelle se mêlent dans un style lyrique.
Je n’avais jamais rien lu de tel et je suis contente d’avoir découvert cet auteure même si le texte ne m’a pas totalement emportée.