Toiles de maître, Hannelore Cayre.
« Des tours entouraient ce que dans les années 70 on appelait une agora; une branlette d’architecte qui, en élaborant sa maquette, avait dû prévoir comme un démiurge que le bon peuple se rassemblerait en son centre pour « communiquer ». Aujourd’hui, on appelait ça une dalle et on y dealait du shit.«
Un avocat tout juste sorti de prison se retrouve au beau milieu d’une affaire de tableaux spoliés à des familles juives durant la seconde guerre mondiale. Entre un contrôle fiscal commandité par un pair malintentionné, des fréquentations toujours louches et une forte tendance à la consommation d’alcool il va être emporté dans un tourbillon de rencontres équivoques.
Ce très court polar singulier au ton gouailleur ne m’a pas totalement convaincue malgré sa truculence. Il s’agit du deuxième opus d’un triptyque autour du personnage de cet avocat bordélique. J’ai été déçue par le côté volontairement exagéré des personnages et le ton parfois trop didactique sur l’histoire de France.