Les boucanières, Edith Wharton.
Traduit de l’anglais par Gabrielle Rollin.
Editions Point
« Sans doute le maximum que nous puissions savoir consiste-t-il dans ce que les vieilles gens appellent « l’expérience ». Mais celui ou celle qui l’acquiert n’est plus la personne qui a accompli des actes incompréhensibles. Je suppose que tout le problème vient de ce que nous changeons à chaque instant alors que nos actions, elles, demeurent.«
Belles et argentées, de jeunes femmes américaines n’arrivent cependant pas à percer dans la société car elles ne font pas partie des « bons cercles ». Leurs mères intriguent sans relâche pour les introduire dans le monde et leur trouver un mari. Le salut viendra pourtant de leur audace personnelle. C’est une gouvernante anglaise qui les lancera mais… en Angleterre !
Les américaine débarquent donc et passent à l’assaut (en bonnes boucanières) pour conquérir un lord, un duc ou tout jeune aristocrate prometteur.
Le tout ne sera pas sans déception ni apprentissage bien sûr.
Quel délice que ce bouquin ! De l’esprit, de l’irrespect, un œil incisif tant sur l’Ancien Monde que le Nouveau… Tout le monde en prend pour son grade pour mon plus grand plaisir. Tour à tour soumises ou inventives, piégées ou tirant les ficelles, réalistes ou romantiques : ces amazones du XIXème se tirent dans les pattes ou s’entraident sans relâche.
J’ai adoré les descriptions des tempéraments, des mœurs et des lieux . J’ai aussi apprécié cette conclusion beaucoup moins déprimantes que la plupart des romans d’apprentissages.
Merci @charlotte.parlotte d’avoir reparlé de ce bouquin que je voulais lire depuis un moment ! C’était le moment parfait pour moi, j’ai adoré me plonger dans cet univers. Vivent les boucanières !