My sweet girl, Amanda Jayatissa.
Editions Penguin Random House
« It didn’t come easily to me. I had to work at it. But if I learned one thing from Mom, it’s that it was usually worth it being the sweet girl. »
Paloma a été adoptée dans un orphelinat du Sri Lanka. Ses parents ont fait leur maximum pour que sa vie aux Etats-Unis soit la plus belle possible. A 30 ans, elle a conscience qu’on lui a donné le meilleur et se demande si elle sera à la hauteur de sa chance. Saura-t-elle être la « sweet girl » qui ne fait pas de vagues et que tout le monde apprécie ?
Alors qu’elle sous-loue une chambre de son appartement à un jeune homme sri-lankais celui-ci découvre un secret de son enfance de nature à remettre en cause toute sa vie… Paloma va devoir affronter les fantômes de son passé.
Un polar d’ambiance plutôt adroit qui mêle conte sri-lankais (le fantôme dangereux de Mohini qui poursuit l’héroïne), nombreux sujets de société (intégration et racisme, orphelinats et adoption…), interrogations psychologiques et troubles de l’identité. Le tout dans une écriture très simple et assez orale.
Je suis cependant sortie plutôt frustrée de cette lecture. J’ai trouvé que c’était lent et un peu bavard par moment. On aurait pu couper une bonne centaine de pages à mon avis. Et j’avais compris les twists bien avant leur révélation, du coup c’est moins amusant 🙁
Comme c’est un premier roman, je me dis que ce sont des « erreurs » que l’auteure saura corriger dans son prochain roman. Je suis par ailleurs ravie d’avoir pu lire un polar Sri-lankais écrit par une femme : c’est une première pour moi !