Olive, enfin, Elizabeth Strout.
Traduit de l’anglais par Pierre Brevignon.
Editions Fayard
« Il l’était peut-être et je ne le savais pas. Il a commencé à demander plus d’attention et je n’ai pas été… je n’ai pas été très gentille avec lui, voilà tout. J’y repense de plus en plus souvent, en ce moment, et bon sang, ce que ça me tracasse... »
Olive Kitteridge est une ancienne prof au franc parler à la fois sympathique et éprouvant. Sans filtre, elle interroge les personnes et les situations d’une façon qui peut être aussi brutale que salvatrice.
On la retrouve ici vieillissante, veuve, progressivement fragilisée mais toujours autant capable d’acuité. Grâce à elle on rencontre, même brièvement, plein de personnages qui nous éclairent sur la nature humaine.
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Quel plaisir de retrouver Olive, sa facilité à parler à tout le monde, son humour acerbe, son désintérêt profond pour les conversations légères et son côté bulldozer! Elle vieillit avec esprit et continue d’être aussi attachiante 😅