Oeuvres, Alejandra Pizarnik.
J’ai découvert vendredi en librairie qu’ @ypsilonediteur avait eu l’excellente idée de publier les poésies d’Alejandra Pizarnik en un seul recueil ! Petit, très dense et plein d’une beauté exigeante c’est le livre de mon #lundipoésie.
La traduction est de Jacques Anset.
Je vous propose trois courts extraits qui m’ont immédiatement happée et je repars piocher dans cette merveille…
Dans l’Arbre de Diane (1962)
« Un faible vent
Plein de visages pliés
Que je découpe en forme d’objets à aimer«
.
Dans Les travaux et les nuits (1965 )
Rencontre
« Quelqu’un entre dans le silence et m’abandonne.
La solitude à présent n’est pas seule.
Tu parles comme la nuit.
Tu t’annonces comme la soif.«
Vert Paradis
« Si étrange j’ai été
Quand voisine de lointaines lumières
Je réunissais des mots très purs
Pour créer de nouveaux silences«