La vieille maison, Oscar Peer.
Traduit du romanche par Walter Rosselli.
Editions Zoe
« A une poutre du plafond, une lampe avec une petite ampoule rouge foncé, ce qu’on appelait une ampoule à filament de carbone. Elle est là depuis aussi longtemps qu’il puisse s’en souvenir. Son père était toujours étonné que les nouvelles ampoules, les claires, grillent l’une après l’autre, tandis que celles-ci paraissaient durer éternellement.«
Un homme tranquille vit avec son père vieillissant dans la campagne suisse. A la mort de celui-ci, l’épicier et maire du village vient réclamer le paiement de ses dettes par la cession de leur maison de famille.
Commence alors pour cet homme simple et sans argent une quête essentielle : trouver quelqu’un qui puisse l’aider à payer tout ou partie de la dette pour sauver la maison.
Cette quête l’amènera à songer à sa vie, ses attachements, ce qui compte pour lui.
J’ai énormément aimé ce livre. Il est venu à point nommé nourrir des émotions qui me traversent depuis plusieurs mois. La délicatesse des sentiments évoqués et la beauté de la nature m’ont totalement conquise. C’est vraiment une pépite de lecture.