Des sirènes, Colombe Boncenne.
Des sirènes, Colombe Boncenne.
Editions Zoe
« Sur le chemin du retour, je songeais à la voix de ma mère que je n’avais jamais enregistrée, que je n’avais enfermée sur aucune bande-son. Je n’en revenais pas et je me demandais s’il fallait que je le fasse désormais, si ce n’était pas risqué, si cela ne provoquerait pas un malheur, n’agirait pas comme un sortilège maléfique.«
Lorsque sa mère tombe malade, la narratrice l’accueille chez elle et l’accompagne dans ses traitements. Elles ont en commun le goût pour les îles, l’amour des bons repas et une profonde affection mutuelle. Leur cohabitation va mettre à jour un secret de famille aux conséquences douloureuses et durables.
La narratrice chemine dans son destin au gré de rencontres féminines qui la portent, la secouent ou la fascinent. Ces sirènes, ensorcelantes ou libératrices, forment un chœur qui brise et répare son histoire.
Ce livre est d’une délicatesse et d’une beauté profonde. Il m’a littéralement absorbée.
J’y ai retrouvé des thèmes chers à mon cœur et déjà lus et relus mais avec le plaisir d’une voix nouvelle. Une voix pleine de nuances, fragile et tenace à la fois. C’est un livre très court mais qui va m’habiter durablement j’en suis sûre.
Je découvre cette auteure et vais très certainement lire ses autres livres. La connaissez-vous ? Me conseillez-vous un texte en particulier ?