Après, Nikki Gemmell.
Traduit de l’anglais par Gaëlle Rey.
@au_diable_vauvert_editions
« Ma mère, mon ennemi naturel. »
La mère de l’auteure, vieillissante et souffrant de douleurs chroniques, met fin à ses jours sans prévenir ses enfants. C’est un cataclysme qui bouleverse toute la famille et qui va être l’occasion pour l’auteure d’interroger les relations qu’elle a entretenu avec sa mère en les couchant sur le papier.
Entre détestation et fascination, affection et brutalité, de l’enfance à la maturité leurs échanges ont toujours été plus que tumultueux.
Peut-on comprendre sa mère ? Que faisons-nous réellement pour les personnes vieillissantes lorsque nos propres vies d’adultes nous submergent ? Et la douleur dans tout ça ? Et la dépendance aux médicaments, est-ce qu’on peut en parler en famille ? Est-il possible de choisir de finir sa vie comme on l’a menée ?
Toutes ces questions sont brassées dans ce texte (et bien d’autres) qui me semble avoir autant valeur de catharsis que de témoignage. J’ai été très émue par certains passages, d’autres m’ont secouée et fait réfléchir.
Et sinon, je déplore toujours un côté bavard et répétitif dans ce troisième bouquin lu pour le bookclub #cemoiscionlitnikkigemmell avec @poissondunord. Je pense qu’on aurait bien pu couper une trentaine de pages pour concentrer l’intérêt du texte. Nikki et moi c’est une relation un peu compliquée on dirait …