Les sept nuits de Miriam, Melissa Broder.
Traduit de l’anglais par Carine Chichereau.
Editions Bourgois
Rachel est très attentive à ce qu’elle mange. En fait, elle compte toutes les calories qu’elle ingère. Tout son quotidien est structuré par des rituels très précis qu’elle a mis en place et qui tournent autour de la nourriture. En fait, Rachel pense continuellement à manger. Elle est fière de maîtriser son corps et de rester mince en le contraignant. Rachel est le fruit des angoisses de sa mère et des exigences folles de la société.
Et puis, un jour, Rachel rencontre Miriam. Miriam, joyeuse et opulente, aux formes moulées dans ses habits, vend des glaces succulentes et ultra-caloriques, profite de la vie sans se soucier du regard des autres. Elle est l’étincelle qui va libérer les appétits de Rachel…
Encore un texte complètement barré de Mélissa Broder!
Son écriture extravagante et crue fait à nouveau mouche. Solitude, lesbianisme, oppression ou libération des corps, passion pour la bouffe et le sexe : son texte déborde de partout et c’est un flot puissant.
Je suis moins ébouriffée que lorsque j’ai découvert son écriture et certains aspects m’ont un peu lassée mais c’est vraiment, une fois de plus, un texte à part.